Les aventures du voyage de retour (Liv, Louna, James, Alen)

[ Le texte, pr cette aprem, voire ce soir... lol ]

[désolée, je suis désolée de ne pas avoir encore répondu, je tâcherai de le faire ce soir mais rien n'est moins sûr...Je manque un peu de temps en ce moment et je ne reviens pas avant le 10 août mais James arrive mardi soir, il fera peut-être un saut un jour ou l'autre...:wink:]

[oula, à quoi dois-je m'attendre, lol!]

Lorsqu'Alénor se leva, il fut évident aux yeux de Liv qu'elle ne tenait plus debout que par la force d'une volonté extraordinaire. Et comme il l'avait pensé, elle n'entendait pas laisser sa place. "Tête de mule", songea-t-il en son for intérieur. L'épithète peu glorieuse comportait pourtant une nuance de compassion et d'admiration pour la jeune fille.
Son premier mouvement de protestation fut balayé d'un geste et tandis que Louna et le pirate allaient s'allonger, il dut suivre Alén... pardon, la Première Consule d'Atlanteis. Livandil n'avait pas plus l'intention de dormir en cage que de laisser Alénor veiller.
Les deux jeunes gens s'éloignèrent du campement et s'assirent dans la plaine, sous les étoiles qui commençaient à se lever, annonçant une nuit magnifique. Le silence se prolongea quelques instants entre eux et Livandil se perdit d'abord dans la contemplation des astres, chose qu'il avait toujours aimé faire depuis sa plus tendre enfance. Il ne se laissa pourtant pas emporter trop loin dans ses rêveries, conscient qu'il allait devoir discuter avec Alénor et que ce ne serait sûrement pas facile. Si seulement les choses avaient été plus simples entre eux dès le début...Tout aurait été différent et la muraille qui se dressait sans cesse entre eux n'aurait pas existé...
Pour oublier ces pensées, Liv demanda:
"-Que me veux-tu, Alénor?"
Il n'avait pas parlé sèchement, négligeant seulement l'emploi des formules de politesse que l'on pouvait donner à une Consule. Il se refusait de renforcer la barrière entre eux et parlait donc du ton qu'il aurait employé si ce n'est avec des amis, du moins avec des proches relations.

[J'ai vu et j'adore! et lol pour le petit poussin et le "grâce en soit rendue aux dieux"!]

[Tant pis, je double-poste]

Lorsque la Consule avait commencé à parler, Liv s'était légèrement inquiété pour la suite des évènements. Les révélations qui avaient suivi avaient tout bouleversé. Livandil resta un instant stupéfait devant la quantité que venait de lui en faire Alénor, celle de son amour n'étant pas la moindre de toutes. Elle l'aimait véritablement!
Oubliant le reste, il s'approcha doucement d'elle, presque hésitant. Le garçon inclina la tête et posa ses lèvres sur celle d'Alénor, savourant le plus beau moment de sa vie. Malgré l'imminence du danger, leur baiser dura longtemps.
"Alénor... murmura-t-il ensuite. Je ne pourrai jamais te laisser affronter seule le danger qui s'annonce. Pas maintenant, pas après ce que tu viens de me dire. Je t'en prie, laisse-moi me battre à tes côtés...Je me moque d'être Consul si cela doit m'entraîner loin de toi...
La Consule ne répondit pas mais son regard parla pour elle. L'espace d'une seconde, Livandil perçut la détresse d'Alénor, sa peur de perdre un autre disciple...et sa fatigue! Sa résistance était incroyable mais comment pourrait-elle tenir lors d'un combat qu'il devinait sans pitié? S'il tenait à elle, ce n'était pas pour l'abandonner aux mains de tueurs ou de n'importe quels monstres envoyés par leur ennemi! D'un autre côté, il espérait qu'Alénor savait ce qu'elle faisait et qu'elle avait sûrement une bonne raison pour

[hey hey, fini le solo, miss Louna entre en action... nan jdec XD, je vais pas casser votre belle scene romantique =D]

Louna etait partie se coucher pres de feu. Elle ferma les yeux et apprecia la chaleur dans la fraicheur du soir. Et elle pensa. Elle pensa qu'elle avait l'impression d'etre nee aujourd'hui. Elle pensa qu'elle etait si petite et si faible dans ce monde. Et elle pensa aussi que ceux qui l'entouraient etait vraiment etranges.

Elle se releva et s'assit. Oui, la jeune femme en particulier. Si jeune, et les traits de son visgae semblaient avoir vecu des millions d'annees. Pas qu'elle paraissait vieille, bien au contraire, mais elle avait l'air fatiguee, et d'un caractere si dur. Mais Louna s'appercut que la jeune fille navait aucune intention de laisser passer ses emotions, alors elle ne se posa pas plus de question.

Elle leva la tete en direction de la lune. Sans qu'elle sache pourquoi, elle semblait avoir un liant fort avec cet astre. Elle la contempla un long moment. Elle entendait le petit chuchotement des deux tourteraux non loin de la, mais ne tenta pas de distinguer les mots, ca ne la concernait pas.

Elle n'etait pas fatiguee. Elle opta alors pour une petite ballade nocturne. C'est domage que cette jeune fille ne lui fasse pas confiance, elle serait tout a fait capable de faire la garde, surement en meilleure forme qu'elle, mais la confiance ne se donne pas. Elle se gagne.

Louna marcha quelque pas encore. Tout a coup, il lui pris l'envie de sortir son Katana. C'etait instinctif, et impulsif. Il n'y en avait aucunement besoin, mais elle en avait simplement envie. Elle effetcua quelque mouvement qui etaient graves (accent aigu XD) en elle. Elle continua et continua encore. On pouvait voir des eclats de lune voler un peu partout.

Elle continua encore un moment et se laissa tomber dans l'herbe, sans rien dire, pour s'envoler au pays des reves.

^^
Je mets la suite du post précédent...

Lorsque la Consule avait commencé à parler, Liv s'était légèrement inquiété pour la suite des évènements. Les révélations qui avaient suivi avaient tout bouleversé. Livandil resta un instant stupéfait devant la quantité que venait de lui en faire Alénor, celle de son amour n'étant pas la moindre de toutes. Elle l'aimait véritablement!
Oubliant le reste, il s'approcha doucement d'elle, presque hésitant. Le garçon inclina la tête et posa ses lèvres sur celle d'Alénor, savourant le plus beau moment de sa vie. Malgré l'imminence du danger, leur baiser fut long et passionné. Livandil serra la jeune fille dans ses bras, humant le doux parfum de ses cheveux, plus heureux que jamais. Ce moment de bonheur, cet instant volé à la guerre dans la lumière voilée des étoiles fit étinceler ses yeux verts et tressaillir son cœur. Il aimait Alénor plus que tout, plus que sa propre vie. Dès lors, il lui était impossible d’obéir à sa dernière demande.
"Alénor... murmura-t-il. Je ne pourrai jamais te laisser affronter seule le danger qui s'annonce. Pas maintenant, pas après ce que tu viens de me dire. Je t'en prie, laisse-moi me battre à tes côtés...Je me moque d'être Consul, de toutes ces prophéties si cela doit m'entraîner loin de toi... »
La Consule ne répondit pas mais son regard parla pour elle. L'espace d'une seconde, Livandil perçut la détresse d'Alénor, sa peur de perdre un autre disciple...et sa fatigue! Sa résistance était incroyable mais comment pourrait-elle tenir lors d'un combat qu'il devinait sans pitié? S'il tenait à elle, ce n'était pas pour l'abandonner aux mains de tueurs ou de n'importe quels monstres envoyés par leur ennemi ! Il ne l’abandonnerait pas, pas de sa propre volonté.
Mais le regard implacable de la Consule refusait toute contestation. Le garçon ne pouvait que céder, pourtant il s’y refusait encore. Pendant quelques instants, il chercha les arguments qui pourraient convaincre Alénor. Aucun ne lui parut crédible et il avait conscience du temps qui filait, de leurs compagnons endormis, ignorants du danger… Il ne pouvait plus traîner. Habitué à réagir rapidement dans de telles situations d’urgence, sa décision fut prise quasi immédiatement.
«Ecoute, Alen. Je pars mettre les autres en sécurité mais je reviens t’aider dès que possible. Je ne t’abandonne pas, je reviens aussitôt. Tu ne peux m’en demander plus...Il se tut un instant. Je t’aime…Ces mots, je pourrai te les dire à chaque instant de ma vie, dans toutes les langues, ils resteront toujours vrais…
Les deux jeunes gens échangèrent un dernier regard et Livandil embrassa Alénor une nouvelle fois, très tendrement.
Puis il recula, fit demi-tour avant de s’élancer vers le campement des héros, laissant la Première Consule derrière lui. Son cœur déchiré battait douloureusement dans sa poitrine. Il souhaitait de tout son cœur avoir pris la bonne décision. Sinon, il ne pourrait jamais se le pardonner.
Livandil réveilla en toute hâte Louna et James, sans leur donner d’autres explications que l’existence possible d’un danger et la nécessité de trouver un lieu plus sûr pour la nuit. Son autorité naturelle suffit à faire taire la plupart des commentaires, sans qu’il ait besoin de préciser sa nouvelle fonction. Les affaires furent rangées en un instant, les couvertures pliées, les chevaux sellés sans qu’un mot de trop fût prononcé.
Les trois héros se mirent bientôt en route, vers la forêt qu’ils avaient quittée dans l’après-midi. Livandil avait en effet estimé que celle-ci était l’endroit proche le plus sûr, celui qui lui permettrait de revenir au plus tôt vers Alénor. Seirios volait devant eux, ouvrant la route et surveillant les alentours de son regard perçant de phénix. Lui aussi s’inquiétait pour Alénor, d’autant plus qu’il avait pressenti la nature du danger. Il avait néanmoins refusé de la révéler à Liv, respectant la volonté de discrétion de la Consule.
Ils atteignirent rapidement l’orée de la forêt et engagèrent leurs chevaux sous les noires frondaisons. Grâce à son pouvoir, Livandil fit apparaître des globes de lumière qu’eux seuls étaient capables de voir. Cela leur permettrait au moins de ne pas apparaître comme un phare brillant de tous ses feux dans l’obscurité d’une nuit de tempête.
Seirios les guida jusqu’à une clairière qu’il avait aperçue du haut des cieux et que Livandil jugea parfaite pour terminer la nuit. Trépignant d’impatience, il surveilla l’installation des deux jeunes gens puis déclara :
« Je dois maintenant vous laisser. Il me faut rejoindre Alénor…Seirios restera avec vous. En cas de problème Majeur (et la majuscule était perceptible dans son intonation), il me contactera et je reviendrai aussitôt. C’est compris ?
Les deux autres acquiescèrent. Livandil sauta alors en selle et lança son cheval au triple galop sur le chemin emprunté quelques minutes plus tôt. L’angoisse le rongeait profondément. Alénor devait être en train d’affronter …il ne savait quoi. Mais ce devait être réellement grave pour qu’elle ait à cœur de tous les éloigner. Et Liv craignait ce qu’il allait trouver au bout de sa route.
Il atteignit en un temps record le lieu de campement et continua vers l’endroit où il avait abandonné Alénor…pour déboucher en plein combat…

Hop, la suite! lol!

Alénor vivait ce qu’elle pensait être le plus beau moment de sa vie ; jamais elle n’avait ressenti une telle émotion. Le bonheur et la tristesse atteignant tous deux leur maximum à l’exact même instant, ce fut pour elle tout comme si leur rencontre avait produit l’explosion de tous sens et toute raison. Dès lors, tout fut bien plus merveilleux que les rêves eux-mêmes pouvaient l’être… durant ces quelques secondes de pur extase, elle embrassa Livandil avec une passion débordante. Chacun de ses mouvements reflétait les expressions de son âme ; ce qu’elle avait à lui offrir, c’était uniquement cette passion qui l’entraînait vers lui… en cet instant, elle l’adorait bien plus que ses dieux – et s’employait à le lui faire comprendre !
Ils n’interrompirent qu’à contrecoeur leur baiser ; alors, l’extase merveilleuse s’évanouit. A sa place, seuls demeurait la peine. Alénor se blottit dans les bras de Livandil en pleurant. Elle ne parvenait plus à contrôler les tremblements de ses membres, elle se sentait trop jeune, trop faible… pour la première fois depuis bien longtemps ! Ce sentiment était le complet opposé de ce qu’elle ressentait entre les bras d’Edwin : une maîtrise totale de la situation… bien plus mère qu’amante ; contrôle sans amour. Sur ce point, il était bien clair que des sentiments bien plus forts la liaient à Livandil… La Première Consule se détendit rapidement. La tête contre la poitrine du garçon, elle savourait chacun des battements de son cœur tandis qu’il lui caressait les cheveux.

Alénor se redressa bientôt et regarda à nouveau le garçon dans les yeux. Les lueurs des astres brillaient à travers son regard d’émeraude ; mêlée à la tendresse lisible dans ses yeux, cette révélation n’aidait pas Alénor à contempler froidement Livandil. Lorsqu’il lui proposa de combattre à ses côtés, elle fut bien forcée de reconnaître qu’elle s’y attendait. Elle refusa néanmoins sèchement… la sécurité des autres passait avant tout, et le nouveau consul allait bien devoir se plier à cette règle. Règle, d’ailleurs, qu’il comprit par lui-même. Il jura à Alénor de venir la retrouver sitôt les deux compagnons à l’abri. Elle ne craignait pas pour eux, surtout si Seirios ne les abandonnait pas ; Livandil précisa immédiatement qu’elle ne pourrait lui en demander plus.
Le sentiment qui envahit alors son cœur fut bien plus puissant que la passion, ou même l’adoration pouvaient l’être… une profonde gratitude… il était le seul, depuis bien longtemps, à passer outre les ordres pour la protéger. L’unique autre personne qui eut jamais accomplit un tel acte comptait maintenant pour un esprit de plus au sein du Royaume des Morts.
Avant de partir, Livandil l’embrassa une nouvelle fois. Alors qu’il disparaissait au milieu des arbres, la Consule laissa la tendresse qu’il lui avait transmise se répandre dans son corps, dans son sang…
Alénor se leva lentement, les sentiments que Livandil lui avait témoignés attisant sa haine pour leur ennemi commun. Les démons allaient périr, ce soir… périr, oui, mais pas sans souffrances.

Toute fatigue envolée, Alénor invoqua sa magie une dernière fois. Elle savait parfaitement que son invocation la priverait de tout pouvoir pour bien longtemps, mais cela ne comptait plus. Les démons étaient, de toutes manières, insensibles à la magie élémentaire… tout ce qui était en mesure d’infliger quelque dommage à ces créatures de l’ombre était une attaque physique de la personne qu’ils avaient choisie pour cible. Bien entendu, rares étaient les proies qui parvenaient seulement à effleurer ce genre de prédateur.
La Première Consule s’empara du bâton de verre bleu qu’elle venait de faire apparaître ; il été de divers tons, depuis le cyan jusqu’au marine, orné, de part en part, de sculptures aux bords tranchants.
Les flammes de la haine dansaient dans ses yeux noirs alors qu’elle attendait l’offensive de ses ennemis.
Le bâton de verre brillait sous la lune ; ce n’avait été le hasard qui avait arrêté le choix d’Alénor sur une telle arme. En effet, la maîtresse d’arme savait parfaitement que ce style de combat était particulièrement douloureux, pourvu que les coups soient bien portés… Il en allait de même pour le fait d’avoir préféré le verre au bois.
Alors qu’elle sentait l’esprit de ses traqueurs se rapprocher d’elle, la Première Consule n’esquissa pas le moindre geste inutile. Ses yeux noirs, rivés droit devant elle, reflétaient toujours les flammes de la haine meurtrière. Répondant aux attentes de son instinct, elle esquissa un seul pas vers la gauche et tendit le bras droit. Le démon vint heurter l’arme de plein fouet, rompant le silence surnaturel d’un cri féroce. Il avait tout d’une bête sauvage ; les yeux rouges, les dents pointues, les griffes acérées… Bien, enfin un adversaire à la hauteur.
Comme pour confirmer les dernières pensées d’Alénor, le démon évita souplement tous les assauts de la Consule… sans qu’il parvînt toutefois à l’atteindre. Le combat se prolongea ainsi, les deux adversaires, aussi souples et gracieux l’un que l’autre, dansaient ensemble un ballet mortel où le moindre faux pas était fatal. Tout observateur aurait cru voir valser deux félins sauvages, tant leurs mouvements étaient vifs, décidés, mais également beaux et légers.
Alénor espérait seulement remporter la manche avant le retour de Livandil. Avait-elle été trop orgueilleuse de croire qu’elle aurait pu le vaincre si rapidement ? Elle espérait qu’elle n’avait pas de trop surestimé ses forces ; si le garçon tentait une attaque directe, ses chances de s’en tirer seraient minimes.
Alénor enchaînait les mouvements à une vitesse folle lorsqu’elle parvint enfin à frapper le monstre une nouvelle fois… droit sur les tempes, il poussa un dernier hurlement avant de s’effondrer. Sa chute fut ponctuée du bruit mat dû à la jeune herbe printanière.
La Consule ne relâcha pas pour autant sa vigilance, depuis bien trop longtemps elle connaissait le mode de fonctionnement de ces créatures de l’ombre. Un quart de seconde plus tard, environ, un second démon sortit brusquement des fourrés… la jeune fille ne parvint pas à éviter totalement l’assaut. La manche de velours de sa tunique de voyage se déchira sous l’impact, mais la blessure résultante n’était que superficielle. Une chance que les démons ne fussent pas de fervents défenseurs du poison… afin de tuer leurs victimes, ils usaient de méthodes bien plus subtiles.
La douleur fit tout de même vaciller Alénor un court instant –de trop ! Elle tentait en vain de rattraper le périlleux retard qu’elle avait pris sur le monstre. Elle admit vite qu’un tel exploit était impossible à réaliser ; elle devait en finir, maintenant. L’attaque qu’elle allait porter pouvait signer sa victoire aussi bien que son arrêt de mort. Consciente des risques qu’elle encourrait, elle savait également qu’ici demeurait son ultime chance de victoire – et donc, de survie.
La Première Consule d’Atlantéis bondit. Utilisant sa technique de dernier recours, elle tendit le bâton de verre face à son ennemi… Alors, elle sursauta. Une lame vint heurter de plein fouet son arme et dévia sa trajectoire du jet. Il avait vu juste, elle non. La lame venait de lui sauver la vie, tout en remportant le combat.
Le bâton frappa. Consciente que le sol ne reposait plus sous ses pas, Alénor ne se souvint tout de même pas avoir sauté. Elle ne s’étonna pas, d’ailleurs, que ses pieds ne fussent pas les premiers à retrouver la terre. La jeune fille s’écroula sur l’épaule droite, incapable de voir quoi que ce fût autour d’elle. Après la vision perçante acquise durant le combat, elle demeurait quasi aveugle à la sortie. Elle ne pouvait deviner les alentours que de par ce qu’elle ressentait, et en cela elle était ridiculement faible. Quelque chose, une chaleur, l’entourait… l’enveloppait même. Elle parvenait pratiquement à gagner son esprit, tout comme l’aurait fait le réconfort des bras d’une mère. Alénor s’abandonna à la douce étreinte, qu’elle espérait amie sans réellement y croire, et sombra dans ce qu’elle ignorait être soit sommeil, soit évanouissement.

quand vous aurez fini de jouer en duo, vous me le dirais, merci.

Est-ce un reproche ? ^^"

[Désolée...quand j'aurais ramené Alen, on continuera à quatre]

Un peu oui que c'est un reproche, je suis venue pour faire du rp, pas du pnj...

[Voilà, voilà, je mets la réponse. Désolée, c'est pas super long mais bon...]


Livandil vérifia qu’aucun démon ne se dissimulait plus dans les parages. Alors seulement, il rengaina son épée et se jeta aux côtés d’Alénor. Le sang qui coulait le long de sa manche, teintant l’herbe de noir, et l’immobilité de la Consule l’effrayèrent tout d’abord. Pourvu que…Soupir profond de soulagement. La plaie n’était que superficielle et la respiration de la jeune fille restait calme et profonde. Elle était simplement endormie, assommée par la fatigue des derniers jours.

Le jeune homme sourit, prit une profonde inspiration et laissa sa magie agir, enveloppant Alénor d’un doux halo de lumière. Il ignorait toujours les principes de la magie, ne savait pas si cette pratique nécessitait l’usage de sorts…Il laissait libre cours à son instinct pour cela, se contentant d’imaginer ce dont il avait besoin et de voir si cela marchait ou non. Le halo s’estompa peu à peu et, sur le bras de la jeune fille, ne subsista plus aucune trace de la blessure. Seule sa robe tâchée en témoignait encore. Livandil appela doucement son cheval, hissa Alénor sur la selle puis monta à son tour, prenant la jeune fille dans ses bras.

Il la serra doucement contre lui et déposa sur ses cheveux un baiser qu’elle ne sentirait jamais. Il reprit la direction de la forêt au pas pour ne pas risquer de la réveiller. Il se doutait néanmoins qu’il aurait pu accomplir ce trajet au grand galop sans la déranger le moins du monde tant elle semblait profondément endormie.

Livandil soupira, ravi. Ravi de savoir celle qu’il aimait saine et sauve, ravi de la tenir ainsi dans ses bras, si fragile, si vulnérable en cet instant. La beauté de la nuit à laquelle il n’avait pas encore prêté attention complétait ce tableau enchanteur. Le nombre infini des étoiles, autant de promesses de rêves, de liberté…la lune les éclairant de son œil bienveillant…le bleu profond du ciel qui invitait à la paix…Il avait toujours aimé cela, bien plus que la lumière crue du jour qui noyait tout de son éclat aveuglant, révélant trop, ne dissimulant pas assez.

A sa grande déception, la forêt arriva en vue bien plus tôt qu’il ne l’espérait. Mais il était anxieux à propos de ses compagnons et espérait qu’ils allaient bien. Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement, Seirios l’aurait prévenu…

Il retrouva rapidement le chemin du campement. Le phénix décolla de la branche sur laquelle il était posé lorsque le garçon s’avança et vint se poser sur son épaule, enfouissant sa tête dans le cou de Livandil.


« Comment va-t-elle ? »

Livandil perçut l’inquiétude dans le ton de son phénix et s’empressa de le rassurer.

« Très bien. Elle est juste épuisée. Et ici, comment cela s’est-il passé ? »

« Aucun problème. Personne ne nous a attaqué, humain ou animal. »

« Tant mieux. Va te reposer à présent, je vais veiller à ta place. »

Le dialogue silencieux s’acheva. Seirios étendit ses ailes, prit son envol et revint se blottir sur sa branche. Livandil descendit de cheval et allongea Alénor sur ses couvertures et la recouvrit de sa cape. Il la regarda dormir quelques instants, emplissant ses yeux de sa beauté puis se détourna comme à regret.

Il alla s’asseoir quelques pas plus loin, scrutant les ombres de la forêt et tendant l’oreille pour capter le moindre signe de présence. Les heures s’écoulèrent lentement, le jeune homme veillait toujours. Rien d’autre ne troublait le silence que la respiration de ses compagnons, le bruissement des feuilles agitées par le vent et, de temps à autres, le hurlement sauvage d’une créature nocturne. Livandil se levait parfois, effectuant plusieurs fois le tour du campement pour se réchauffer et dégourdir ses jambes.

L’aube arriva enfin, peinant à s’infiltrer à travers les feuillages épais. Lorsque le clair-obscur du levant eut disparu pour laisser place à un jour plus gai, Livandil décida qu’il était temps d’éveiller James et Louna.

[Oups, ça a bugué...C'est quand même lisible?]

Comme ça, c'est encore plus lisible !

Super pr la réponse... le speach sur la nuit et la lumière de la lune : clairement magnifique, très bien rendu... voilà, on voit la scène, c'est nikel

Bon j'arrête mes commentaires, mais ça fait pas de mal un ptit compliment de temps en temps !

[Il manque un message entre les deux d'Alénor: le mien. Il a disparu lors du bug forumactif. N'en ayant conservé aucune copie, il m'est imossible de le restituer ]
De toute façon, la suite se déroule au palais...

J'ai remis le mien il a faillit me faire le coup une seconde fois... Je l'ai mis dans éditer et vlan, disparu ! bon ben new post xD