Arrivée d'un consul.... Liv et Al

Admin Nombre de messages : 2093 Age : 32 Date d'inscription : 2007-10-13

Magnifique fut le premier terme qui vint alors à l'esprit d'Alénor. Tout au long du combat, si elle s'était forcée à maintenir le masque qu'elle se devait, elle n'avait su rester indifférente à la beauté de son élève en combat. Ses mouvements étaient rapides et souples, sa domination de la magie, sûre - bien que celà fut plus étonnant que ses autres aptitudes. A tout ceci, fallait-il ajouter qu'il était particulièrement beau et avait une classe certaine ? Bon sang, elle n'avait plus 17 ans ! Bien que son corps parût encore aux douces périodes de la jeunesse, son esprit avait connu de nombreux âges. Ainsi, la sagesse ne s'acquierrait peut-être pas uniquement de par les effets d'une certaine vieillesse, mais également par l'attachement à ce en quoi l'on croyait... l'essence profonde qui faisait ce que nous étions.
Le mouvement de tête de Livandil fit osciller les reflets de la lune qu'Alénor n'avait cesser de contempler sur eux. Elle eut un léger sursaut et l'écouta. Les deux humains sur la plage... elle était au courant. Leur arrivée lui avait été enseignée. Quant au fait que le garçon l'accompagne, elle n'aurait su lui exprimer la joie qu'il lui procurait. Elle se contenta donc d'un simple mouvement de tête sans déformer le moins du monde le masque qui brouillait ses traits.
*pardon, Livandil... Je suis tellement désolée mais je le dois.*
Elle se retourna, concentra sa magie et l'appela. Un grand dragon couleur de l'aube jaillit des profondeurs de la nuit et vint se poser près des jeunes gens sans quasiment aucun bruit. Le magnifique animal plongea ses yeux bleus dans ceux de la Consule qui lui résuma brièvement la situation par lien mantal. Le dragon souffla bruyamment des naseaux afin de démontrer qu'il avait parfaitement compris quelle attitude adopter. Lorsqu'Alénor se tourna vers Livandil, son corps entier fut parcouru d'un frisson. Il restait immobile, à seulement quelques pas, la regardant sereinement. Elle respira lentement afin de forcer son esprit à se calmer. Elle fit enfin quelques pas en sa direction et posa une main sur son épaule, laissant tomber son masque. Son regard seul lui exprimait la fierté qu'elle ressentait après le splendide combat qu'il venait de mener... aussi ne crut-elle pas indispensable d'encombrer cet instant de mots futiles. Alénor laissa ainsi passer une demi minute, en l'attente d'un geste de son élève. Celui-ci ne bougeant pas -il avait alors compris les débuts de sa première leçon- elle prit la parole.

- Tout est prêt, il s'est occupé des chevaux -elle adressa un signe de tête en direction du dragon. Il nous conduira vers les arrivants... cependant il est chargé d'une mission bien plus importante qui ne pourra lui laisser le temps de nous reconduire ici. Nous devrons rentrer à cheval. Je t'expliquerai tout le reste en route.
Je reviens dans un instant.

Elle abandonna son élève dans le parc du palais, elle même se dirigeant vers sa chambre. Elle referma la porte derrière elle et se laissa tomber sur son grand lit à baldaquins. Elle ferma les yeux quelques instants et soupira. Ce n'était pas encore cette nuit qu'elle allait pouvoir dormir... Il fallait faire vite avant que les ennemis ne trouvent les deux héros - qui avaient eu l'infortune manifeste d'échouer dans l'extrême Sud de l'île. Les quatre jours de cheval nécessaires pour rentrer à Séphadora n'égayaient guère la Consule... Plus d'une semaine sans pouvoir dormir convenablement ; fallait-il réellement qu'elle soit toujours chargée de toute chose sur cette île ? Tout en réfléchissant, elle avait abandonné la belle robe bleue, remplacée par une tunique et un pantalon doré pâle et blancs. Elle passa de hautes bottes de cuir blanches ornées d'or, ainsi qu'une ceinture qu'elle boucla résoluement. Regardant distraitement son reflet dans la heure glace qui surplombait la coiffeuse, Alénor acheva d'agraffer les attaches de la tunique qui, au contraire de la robe, couvrait jusqu'à la moitié de son cou. Elle brossa rapidement ses cheveux qu'elle noua en chignon, fixé de deux baguettes croisées. Après un dernier coup d'oeil envieux vers le lit, la Consule passa la porte et revint dans le parc.
Jigoku... il avait déjà mené à bien sa mission et était posé près du dragon qui devait les conduire vers les héros. Sur son dos, Riyu semblait consciente, même si blessures et fatigue étaient des facteurs innévitables. Elle se demanda où était Edwin... les nouvelles des ninjas étaient sans doutes véridiques, mais elle refusait d'y croire totalement... pas tant que Riyu n'aurait pas confirmé leur version. Elle approcha de son amie en courant, son épée battant contre sa jambe gauche au rythme de ses pas.

" Riyu !!! Mon amie tu vas bien ? "

Elle arriva près du grand dragon noir... Sa couleur de ténèbres ainsi que les signes japonais finement tracés sur sa tête contrastaient avec la clarté du dragon d'Alénor. La jeune fille adressa un sourire à Livandil avant de reporter son attention sur Riyu. Ils ne pourraient tarder... Riyu avait besoin de repos et ils ne sauraient se retarder davantage.

Après les ninjas et les phénix, voilà à présent les dragons! Livandil masqua au mieux sa surprise et sa peur devant un tel être de légende. Son attention se porta rapidement sur la jeune que transportait le monstre. Elle était couverte de sang et paraissait évanouie. Au cri d'Alénor, il comprit que les deux jeunes filles se connaissaient bien et que la Consule était inquiète pour le sort de son amie. Tout en espérant qu'Alénor s'inquiète ainsi de lui un jour, il s'approcha doucement du dragon, s'inclina devant lui (avec de telles créatures, mieux valait trop de respect que pas assez) sans pour autant exposer sa nuque et prévint d'une voix ferme:
"Je vais vous décharger de votre passagère"
Le dragon se pencha vers lui, se mettant à sa hauteur. Le garçon n'eut qu'à tendre les bras et faire glisser le corps de Riyu inconsciente. De près, il était visible qu'elle avait besoin de soins urgents. Il appuya la tête de la jeune fille contre son épaule pour qu'elle ne bouge pas trop.
Suivi d'Alénor, survolé par Seirios qui planait silencieusement, il revint d'un pas vif vers le palais. Malgré l'urgence de la situation, il ne put s'empêcher de détailler l'admirable architecture de la construction. Constitué de plusieurs bâtiments tous aussi imposants les uns que les autres, le palais gardait pourtant une certaine finesse due à l'élancement de ses tours qui s'élevaient haut dans le ciel. Sous la pâle lueur de la lune, tout de pierre blanche, il semblait briller, attirant les regards comme la flamme d'une bougie attirent les insectes trop aventureux.
Livandil s'engagea dans l'allée dallée et bordée de fines colonnes de marbre blanc qui menait au grand escalier bâti dans la même matière. Il se demandait combien de temps il avait fallu pour établir une telle construction, des dizaines d'années y auraient à peine suffi. Il avait dû s'agrandir sous l'influence des différents Consuls qui avaient régné.
Le garçon gravit souplement les degrés sans que Riyu paraisse le gêner. Il retrouva sans peine le couloir sur lequel s'ouvraient les chambres innombrables et entra dans la première au hasard. Elle était décorée dans des tons bleus très doux, ce qui lui parut convenir à la blessée. Il la déposa avec mille précautions sur le baldaquin et se tourna vers Alénor. C'était à elle d'agir, elle maîtrisait parfaitement son pouvoir et il ne faisait aucun doute qu'elle connaissait les sorts de guérison à utiliser dans pareil cas.
...
Riyu reposait à présent paisiblement. Elle était guérie mais avait encore besoin de dormir pour achever de reconstituer ses forces.
Les deux jeunes gens décidèrent de la laisser récupérer, sachant qu'elle ne risquait plus rien dans le palais, et Alénor entraîna Livandil de nouveau dans le parc. Le garçon eut une pensée émue pour son lit qu'il ne verrait sans doute pas de la nuit, pas plus que les jours suivants s'il en croyait les précédentes paroles d'Alénor concernant ceux qui étaient arrivés récemment. Il n'était cependant pas mécontent de voyager, cela lui permettrait à la fois de mieux connaître Alénor et d'avoir une vision plus nette de l'île.
Une fois parvenus dans un endroit dégagé, les deux adolescents s'arrêtèrent. Son phénix perché sur son bras droit, ses cheveux brillant faiblement à la faible lueur de la lune et agités par une petite brise nocturne, Livandil se tourna vers la Consule:
"Que voulais-tu me dire?"

[c'est assez long? ^^]

Admin Nombre de messages : 2093 Age : 32 Date d'inscription : 2007-10-13

Alénor commençait à ressentir le contrecoup de la fatigue. Les blessures de Riyu n'étaient pas anodines, non plus que quantité de pouvoir à utiliser pour les guérir. Le retour dans le parc laissa courir une brise légère sur le visage de la Consule. Une atmosphère calme et reposante gagna son coeur. Elle descendit lentement les marches de pierre blanche, les yeux clos. L'allée semblait l'accueillir et attendre chacun de ses pas... un univers qu'elle connaissait à la perfection et qu'elle dominait entièrement dans un idéal de communion totale. La présence de Livandil derrière elle ne lui faisait plus perdre de vue aucun objectif ; à l'inverse, elle la rendait plus consciente, plus claivoyante et plus sûre de ses gestes. Seiros ne pouvait s'être trompé, l'animal n'était destiné qu'à un seul homme ; elle ne pouvait qu'avoir confiance en lui, désormais. Une douce voix dans sa tête lui rappela que c'était ce qu'elle avait souhaité depuis le début, sans vraiment y croire, ni même espérer. Alors seulement, elle sentit un frisson courir le long de son échine. Elle voulait tourner la tête vers lui, croiser son regard... Jusque là elle ne lui avait prouvé qu'une chose : elle était dominante et sans coeur. Une approche parfaite, lorsqu'il s'agissait de plier un ennemi à ses lois. Sous les pieds de la Consule, le sol se fit plus doux ; elle rouvrit les yeux en retournant auprès des deux dragons qui n'avait bougé, ni l'un ni l'autre.
"Jigoku, c'était parfait, merci. Tu sais quoi faire maintenant, tu as trois jours."
Le dragon souffla pour signifier son approbation et s'envola souplement. Le second ne faisait un geste. Alénor entendit le froissement d'un tissu, dans son dos. Elle se retourna ; Livandil, attendant ce geste de sa part lui demanda ce qu'elle désirait lui dire. Tellement de choses, pensa-t-elle. Pour toute réponse, elle approcha de lui et déploya sa magie. Il ne pouvait que sentir le poids qui l'opprimait et se rendre à l'évidence ; elle avait maintenant tout contrôle. Une répétition des évènements passés ? Il ne pouvait savoir si elle le tuerait ou non... elle était tellement imprévisible. Sa victoire sur le pantin magique avait-elle pu éveiller la colère de la Consule, froisser sa fierté ? Elle avançait, toujours plus près de lui. Il était acculé, elle avait bloqué ses pouvoirs comme ses mouvements. Elle plongea ses yeux noirs dans ceux du garçons, afin d'être certaine de l'intimider jusqu'au bout... il fallait qu'elle voit sa réaction. Dans un murmure, elle lui souffla à l'oreille
" Si je devais exécuter ta dernière volonté, quelle serait-elle ? "

[Dure, dure la question...je réponds n'importe quoi xD]

Livandil avait manqué paniquer en se sentant incapable de bouger. Tout comme un claustrophobe ne supporte pas d'être enfermé, lui ne supportait pas de ne pouvoir bouger. Il ne pouvait s'en défendre, sentir que son corps lui échappait le mettait hors de lui. Son corps et son esprit. Les seules choses qu'il possédait véritablement, celles dont il avait la pleine maîtrise, les seules qu'il lui restait de ce qu'il avait été, de ce qu'il était maintenant. S'en voir enlever une partie,tant par le biais de liens que celui de la magie lui était intolérable, c'était sa principale faiblesse; dans ces cas-là, s'il restait trop longtemps sans sa liberté de mouvement, il était prêt à tout pour la récupérer. Cependant, il était hors de question de le montrer à Alénor. Il devait tenir, autant qu'il lui était possible.
Il dut faire appel à tout son sang-froid pour se maîtriser et se forcer à arborer un visage serein devant la Consule. Elle s'efforçait visiblement de l'intimider, de lui faire peur. Il en ignorait la raison mais hors de question de céder. Il affronta son regard sans crainte.
Sa question le prit légèrement au dépourvu. Il savait qu'elle n'avait pas l'intention de le tuer, Seirios (qui s'était de nouveau envolé) ne l'aurait pas permis aussi placidement -du moins il l'espérait. Et si elle l'avait vraiment voulu, elle l'aurait bien plus tôt, dans la clairière avant l'arrivée de Riyu. Alors? Une mise à l'épreuve, encore? Une épreuve de loyauté pour savoir jusqu'à quelle extrémité elle pouvait lui accorder sa confiance? Un test pour voir ses réactions en pareil danger? Il ne savait pas mais il savait ce qu'il allait dire. Il n'avait pas eu besoin de réfléchir pour trouver, c'était la première chose qui lui était passée par la tête, et, à vrai dire, il n'en cherchait pas d'autre. Celle-ci le satisfaisait amplement.
Il adressa un sourire à la Consule et déclara d'une voix claire, sans hésitation:
"Ma dernière volonté? Ce serait de pouvoir d'endosser, ne serait-ce qu'un instant, les responsabilités de ta charge afin de t'en débarasser un moment et aussi mieux te comprendre, toi et ce qui te fait agir."

[c'est pas terrible mais j'ai pas trouvé mieux confused

]

Admin Nombre de messages : 2093 Age : 32 Date d'inscription : 2007-10-13

Si c'est super ! Tu veux savoir ce que j'aurais mis ? C'était le moment idéal pr l'embrasser... après une déclaration du genre. Je pensais que c'était évident... mais pitetre tp Razz

Dimain lecon de conduite a 7h... ca me laisse le matin pr te rep^^

Love you ma chirie !!! Bisous

C'est parti, on édite ! Lol

Alénor sentait le malaise de Livandil sous ses liens. Il voulait fuir... comme un animal prisonnier cherche à regagner sa liberté, par tous les moyens, il lui lança un regard féroce. Bien qu'elle ne se laissa pas intimider, la réponse de Livandil la toucha plus profondément qu'elle ne le montra. Elle relâcha lentement l'étreinte de ses pouvoirs et laissa tomber ses attaches. Elle n'ajouta pas un mot, tout comme si rien ne s'était passé. La consule tourna la tête vers le dragon couleur aube. Seiros reposait, perché sur la tête de la créature, les yeux clos. Alors qu'Alénor le regardait, il s'adressa à elle par lien mental
*Il faut toujours que tu en rajoutes, hein ? Sa réponse te surprend ?*
*Pas autant que tu sembles l'imaginer... Les dieux semblent avoir fait le bon choix ; ce serait bien la première fois !*
*Ne parle pas trop vite, souviens-toi de Nathaniel.*
*Arrête Seiros, ça suffit !*
*Pourquoi as-tu peur de regarder la réalité, Alénor... Toi mieux que personne peut remarquer leurs ressemblance. Leurs visages, leurs caractères... Tu ne peux nier que tu n'es pas indifférente.*
*Pffff... Depuis longtemps je me demande l'intérêt de garder des Phoenix !*
Un clin d'oeil adressé à l'oiseau mit fin à cette conversation mentale, pour le moins inconfortable pour Alénor. Elle regarda Livandil qui semblait de plus en plus perdu. Combien de temps allait-elle encore le laisser dans l'ignorance ? Encore un peu... Mais plus l'attente serait longue, plus le garçon serait en droit de lui tenir rigueur de son silence. Seiros ne dirait rien, lui. C'était à Alénor de le faire et à personne d'autre. Toujours elle... c'en devenait lassant.
*Je te laisserais volontiers cette charge, ne serait-ce qu'un instant... Ainsi tu découvrirais la vérité sans que j'ai besoin de paroles pour te l'exprimer.*
- Allons-y.
Ce fut les premiers termes qu'elle répondit au garçon après sa délaration. Un éclair de déception passa dans ses yeux ; il se reprit aussitôt.
Alénor approcha du grand dragon. Elle lui caressa doucement la tête et le cou. Ses écailles d'or, lisses et éclatantes, brillaient sous la lumière de la lune... La lune, elle rappella à la Consule qu'elle était épuisée. Avec un soupire de lassitude, elle se hissa sur le dos de l'animal. Tendant une main à Livandil, elle l'invita à faire de même.

...

Le dragon filait dans les airs sans émettre aucun bruit. Ses larges ailes fendaient les vents de la nuit alors que l'animal filait en direction de l'aube. A cette allure folle, les deux jeunes gens seraient à destination bien avant les deux heures escomptées. Alénor se forçait de fixer son esprit droit devant, vers cette mission qui les attendait. Ne pas prêter attention à la présence de Livandil, derrière elle, était un exercise particulièrement difficile. [classé S xD] Seiros aussi l'avait remarqué... Alors, ce n'était pas un effet de son imagination. Le garçon ressemblait bel et bien à Nathaniel. Alénor se mordit la lèvre inférieure afin de retenir ses larmes. Un goût de sang emplit sa bouche, sans qu'elle s'en préoccupât le moins du monde. Elle avait dû oublier Nathaniel... elle ne devait pas se faire d'idées au sujet de Livandil. Tous deux ne feraient qu'en souffrir. Cette histoire était close ; elle demeurerait à jamais la plus belle de sa vie. Le jeune garçon serait son disciple, comme elle le lui avait annoncé. Pas moins. Pas plus... Cette pensée brisa une nouvelle fois le coeur d'Alénor. Son égoïsme pur la choqua. Comment osait-elle de tels songes ? Son disciple... oui, et après ? Sa vie n'appartenait qu'à lui. Elle ne pouvait prétendre obtenir sa pleine confiance tant qu'elle ne lui avait pas révélé ses propres secrets... C'était d'ailleurs ce qui lui avait fait perdre Edwin. A vrai dire, elle ne l'avait jamais aimé plus qu'un simple ami... et elle l'avait manipulé.
*Jamais je ne pourrais te faire une telle chose* pensa t-elle à l'adresse de Livandil. A moins, cette fois, de se faire prendre à son propre jeu en tombant elle -même amoureuse de sa proie. Jamais ! Prenant conscience du sang qui commençait de couler de sa lèvre, Alénor relâcha son emprise. Elle secoua légèrement la tête et fut surprise de ne pas sentir ses cheveux ceresser son cou. Décidément, les tenues de voyage lui avaient manqué ! Prenant une nouvelle position sur le dos du dragon, la main d'Alénor vint frôler celle de Livandil. La consule eut un sursaut et la retira vivement. Elle n'aurait su le certifier, mais elle était certaine que, dans son dos, il avait sourit.
Le dragon commenç d'amorcer une descente. Au loin se dessinaient les silhouettes des 4 chevaux portant armes et vivres pour le retour.

.....

Alénor monta Scélériane, tenant la seconde monture par la bride. Livandil fit de même avec les deux autres chevaux.
- On se retrouve ici dans l'après midi, d'accord ? La fille se trouve à une dizaine de kilomètres, plein ouest. Bonne route.
Là encore, elle aurait souhaité lui dire plus. Mais quoi ajouter ? Elle soupira, lui sourit, fit volter sa jument et la lança au galop.

Rien......absolument rien. Riyu ne comprenait plus ce qu'il lui arrivait. En à peine quelques heures, elle avait réussie à resentir de la colère, de la tristesse et une sorte de paix intérieur. Paix, qu'elle avait connu en chevauchant un dragon. Une chose qu'elle n'aurée jamais imaginée. Mais, à y réfléchir, ses souvenir ne lui revenaient que sous forme de puzzle. Comment pouvait elle savoir si oui ou non, elle avait connut des dragons ? Après tout, était elle la même personne qu'à l'origine ?Tout ce qu'elle savait à présent, c'est qu'elle avait était transportée dans une chambre. Ou exactement ? Elle préférait ne pas y penser. Chambre magnifique certes, mais elle ne ce sentait pas chez elle.

Depuis son réveille, Riyu avait le regard fixée sur le tissu du lit en baldaquin juste au dessus de sa tête. Matière de couleur bleu pâle, ce rapprochant fortement des coloris de sa chambre. Cette dernière, était plutôt spacieuse mais pauvre en meubles. Une table de chevet, une armoire et une petite commande nue de toutes décorations. Rien de mieux pour renforcer le sentiment de solitude, pardoxalement agréable, que ressentait la jeune fille. Elle resta couchée, les bras le long du corps, pendant une durée qui lui paru aussi bien agréable qu'annormelement longue. Elle auré voulue rester encore couchée ainsi, à ne penser qu'à son bien êtres intérieur qui lui avait considérablement manqué. Mais elle ne pouvait choisri entre rester là, sans rien faire ou ce lever pour, à nouveau, affronter cette vie où elle ce sentait inutile et faible. Mais le dernier souvenir qu'elle avait eu la poussait à sortitr des draps et de cette chambre.

Des couloirs immences. Il fallait s'y attendre. Riyu avait à peinne mit un pied hors de sa chambre, qu'elle ce sentait déjà perdue. Cela ne l'empécha pas pour autant de partir explorer ce nouveau lieu, pour le moins désert. Une heure, peu êtres deux s'étaient écoulées depuis qu'elle avait commencé son exploration. Elle avait la senssation étrange de ressembler à une âme en peinne, cherchant à trouver la lumière. Elle ne cessait de croiser de grande colones blanches, des murs couvert de tapisseries et des statuts quelques peu inquiétantes. Elle arriva finalement dans une petite allé, ouverte sur l'extérieur. Il faisait nuit, il était impossible de voire les étoiles tent les nuages étaient nombreux. Dommage. Riyu auré beaucoup aimée, plonger son regard dans un ciel constellé de ses petits astres si agréables à regarder. Une brise fraiche vient remuer les cheuveux bleuté de Riyu. Celle ci eu un légé frison, mais l'extérieur était bien trop agréble pour rentrer.

Admin Nombre de messages : 2093 Age : 32 Date d'inscription : 2007-10-13

[ super le texte, Camimille Wink

]

[Merci !! j'ais fait de mon mieux !]